Matthieu Champetier de Ribes, Artisan à la ferme de Grignon

Après avoir lu un article sur Thierry, je décide de le contacter pour échanger avec lui sur son projet. Il me reçoit autour d’un café chez lui en présence de sa compagne.

Peut être le buzz du moment à Paris? Une communication sur-dynamitée dans les réseaux sociaux, une campagne de publicité chez insert et l’utilisation du crowdfunding font partie des ingrédients pour mettre en avant son pain au levain. « Panadero Clandestino » comme on le surnomme a pour projet d’ouvrir prochainement un fournil dans Paris d’où il distribuera ces recettes qualitatives.

Je pars avec l’idée qu’il n’est jamais trop tard pour entreprendre et se reconvertir. Mais avec quelques interrogations aussi sur la rencontre de deux univers celui du marketing et du savoir faire. L’un un peu trop éphémère et l’autre insaisissable. Qu’est-ce-que le hashtag et l’omniprésence de liens sponsorisés FaceDeBouc pourraient-ils bien raconter au levain? Peut être un peu trop souvent du narcissisme à mon gout. Quel regard la profession a-t-elle sur cette nouvelle vague de reconvertis n’ayant toujours pas exercé à faire le métier? L’opportunisme nous guette mais surtout pas de triomphalisme ni arrogance dans ce métier ou l’apprentissage et la discrétion restent des clés de la réussite.

Manu avec son Clandestino n’a qu’à bien se tenir…