Vlookup tu es, vlookup tu restera…Cette fonction qui hantait mes dernières années de cadre logisticien en col blanc refait surface. A défaut de trouver une mission chez un artisan Boulanger, je travaille en entrepôt à pousser mon caddy en bon ETP (Équivalent Temps Plein) à la recherche de la bonne référence au bon emplacement. Ici la proportion d’intérimaire et plus élevé que celle des salariés permanents et ma valeur ajouté est de faire du zipage d’archivage dans un entrepôt. Nous sommes loin de l’artisanat et du travail sur le vivant. L’informatique a repris le dessus. Mais dans l’attente de trouver une bonne mission boulangère, il faut bien casser la croûte et continuer à payer ses charges.
Parfois les transitions sont un peu plus longue que prévue et je prospecte proche de mon domicile. Mes critères de recherche sont les suivants :
- Mission en boulangerie artisanale
- Proche Plaisir (périmètre de 15 kilomètres)
- Mon Samedi ou Dimanche de disponible
- une journée et demi consécutive de repos
- Ouvert au temps partiel
- Etre déclaré
Je me rends comptes que les offres ne cours pas les rues. Entre les boulangeries industrielles ouvrant que des cartons, les franchisses qui passent leur journée à chercher du personnel, les artisans qui ne veulent pas payer plus du SMIC pour commencer à 4 heures du matin, ceux qui veulent des bénévoles passionnées et tous ceux qui ne répondent pas…bref la prospection s’annonce périlleuse!
Dans l’attente du coup de foudre, je fais des travaux agricoles et missions en intérim. Je m’interroge encore sur la valorisation du travail et sa pénibilité. Les employeurs se plaignent de ne pas trouver des salariés compétents et les salariés de ne pas trouver des employeurs reconnaissants. Y a t il un juste milieu? Une nouvelle fois, mon parcours est sinueux mais je garde en tête mon objectif. Il parait que la patience est une vertu.
Je signerai finalement pour effectuer des remplacements au sein du service entremet à Plaisir chez l’agro-industriel de renommé.
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